ALFRED
Né en 1976 à Grenoble dans une famille de saltimbanques de théâtre, aux origines italiennes, Alfred a très tôt raconté des histoires en dessinant. Complètement autodidacte, il a longtemps fourré ses crayons dans des fanzines et des créations en tout genre, avant d’être publié par Delcourt. Il illustre aussi bien des fictions (Castelmaure)que des documentaires (Daho : l’homme qui chante) ou des albums jeunesse (Capitaine Fripouille, Ma cabane). Son talent a notamment été récompensé pour la BD Pourquoi j’ai tué Pierre (scénario d’Olivier Ka) par le Prix du public à Angoulême en 2007.
Avant tout illustrateur et raconteur, Alfred écrit aussi les histoires de ses albums les plus personnels. Ces derniers sont largement inspirés par ses lointaines racines italiennes, qu’il a su retrouver lors de multiples voyages dans la péninsule latine et plusieurs années de vie à Venise.
Son album Come Prima, road-movie suivant le parcours de deux frères dans l’Italie des années 60, remporte le Fauve d’or (Prix du meilleur album de l’année) à Angoulême en 2014. Et son album Senso (sans rapport avec le film de Visconti) est un vibrant hommage à la fameuse douceur de vivre italienne.
Alfred programme le film Palerme (2013) d’Emma Dante, que l’équipe du Festival a découvert grâce à lui. Une rencontre autour de son travail et de ses ouvrages aura lieu après la projection du film. Suivie par une séance de dédicaces.
OWEN ARCHINET
Fils de parents travaillant dans le domaine de l’illustration 2D et du cinéma, il a eu vite une grande passion pour ces deux médiums. Après le bac, il étudie à l’école de dessin Émile-Cohl à Lyon.
Puis il commence à exercer sa profession en tant que Concept Artist Freelance dans le domaine du jeu vidéo, pour ensuite se diriger à nouveau vers le cinéma d’animation. Il commence à travailler fin 2020 avec une société de production lyonnaise en tant que réalisateur de courts-métrages d’animation et animateur 2D sur divers projets cinématographiques.
Aujourd’hui Orwen Archinet est en train de réaliser son 3e court-métrage d’animation 2D qui verra le jour courant 2023.
FRÉDÉRIC ASTRUC
Frédéric Astruc est Maître de conférences en études cinématographiques à Montpellier III.
Il a écrit des articles sur le film noir (Hitchcock, Dassin), le néo noir (les frères Coen, Lynch, Mann), la scène de meurtre (Argento, Bava, Kurosawa)… et travaille actuellement la question de la création cinématographique. Auteur de deux livres, Le Cinéma des frères Coen (Cerf, coll. 7e Art) et Martyrs, Mélancolie du chaos (Rouge Profond, coll. Raccords), il a également dirigé un ouvrage collectif, Représenter l’horreur (Rouge Profond, coll. Essais).
Par ailleurs scénariste, réalisateur et monteur, Frédéric Astruc a tourné de nombreux courts-métrages, un long-métrage, Odessa (2003), ainsi que plusieurs documentaires pour l’espace muséal.
MYRIAM BOYER
Myriam Boyer, tout au long de sa carrière, n’a cessé de naviguer entre théâtre, cinéma et télévision.
Sur grand écran, on la retrouve dans plus d’une quarantaine de longs-métrages (sans compter les courts et moyens-métrages) sous la direction de grands réalisateurs français comme Claude Sautet (Vincent, François, Paul et les autres, Un coeur en hiver), Alain Corneau (Série noire, Tous les matins du monde), Bertrand Blier (Un, deux, trois, soleil, Trop belle pour toi, Le bruit des glaçons), Claude Lelouch (Viva la vie, Roman de gare), Claude Berri (Uranus) pour n’en citer que quelques-uns.
Myriam Boyer collabore à deux reprises avec le réalisateur américain John Berry dont elle fut la compagne (Le voyage à Paimpol, Il y a maldonne).
Elle a incarné la mère de Mesrine dans le dyptique réalisé par Jean-François Richet.
Plus récemment, on l’a retrouvée dans L’amant double de François Ozon dont une nouvelle collaboration sortira l’année prochaine (Mon crime) et dans des comédies comme Je me tue à le dire, le premier film de Xavier Seon, C’est magnifique ! de son fils Clovis Cornillac ou Choeur de rockers d’Ita Techer sur les écrans fin décembre.
Myriam Boyer, très active sur les planches remporte un premier Molière de la meilleure comédienne en 1997 pour son rôle dans la pièce Qui a peur de Virginia Woolf ? et en 2008 reçoit un second Molière pour La vie devant soi d’après le roman de Romain Gary (alias Émile Ajar), mise en scène de Didier Long.
Toujours présente au théâtre, elle prend part à des pièces connues comme Misery de Stephen King et William Goldman ainsi que La Maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca.
Enfin, signalons que c’est en 1998 qu’elle passe derrière la caméra pour La mère Christain, long-métrage autobiographique.
Elle réalise également en 2010 le téléfilm La vie devant soi, dans lequel elle reprend le rôle de Simone Signoret interprété dans le film de Moshe Mizrahi.
JACQUES CHOUKROUN
Jacques Choukroun était maître de conférences à l’Université Paul Valéry Montpellier 3 avant de prendre sa retraite. Historien, il a publié deux ouvrages issus de ses thèses :
– Comment le parlant a sauvé le cinéma français – une histoire économique 1928-1939 – Ed. A.F.R.H.C. – Institut Jean Vigo,
– Le parti communiste en Algérie 1920-1936 – Ed. Qatifa.
Il a participé à plusieurs ouvrages collectifs dont :
– Une histoire économique du cinéma français (1895-1995)
– Le Cinéma dans la cité
– Histoire des industries culturelles en France xix-xxes siècles
Il a également collaboré aux Cahiers de la Cinémathèque et à la rubrique cinéma du journal Alger Républicain. A animé le ciné-club de la faculté de lettres d’Alger de 1964 à 1966. Co-fondateur des Semaines de cinéma méditerranéen à Lunel en 1984.
JEAN-BAPTISTE DURAND
Ancien étudiant des Beaux Arts de Montpellier, il s’est d’abord intéressé à la peinture et au dessin. Autodidacte, il apprend le cinéma en travaillant sur des films comme technicien et comédien. Il a écrit et réalisé plusieurs courts-métrages sélectionnés et primés dans de nombreux festivals.
Son premier long-métrage Chien de la casse sortira en salle au printemps 2023.
RENAUD FÉLY
Renaud Fély débute sa carrière comme assistant régie ou mise en scène auprès de grands réalisateurs comme Maurice Pialat (Van Gogh), Pierre Salvadori (Cible Emouvante) ou Jacques Doillon (Du fond du cœur).
Pascale Ferran le choisit comme réalisateur seconde équipe pour Lady Chatterley.
En 2009, il est lauréat d’Émergence pour son premier long-métrage Pauline et François. En 2016, il co-réalise L’Ami, François d’Assise et ses frères avec Arnaud Louvet.
KARIM GHIYATI
Karim Ghiyati dirige Occitanie Films (anciennement Languedoc-Roussillon Cinéma) depuis novembre 2010 après avoir été directeur artistique de la Cinémathèque de Corse de 2002 à 2009 et avoir enseigné l’histoire du cinéma aux universités Paris 1 et Paris 3 de 1996 à 2002.
YVAN HURTADO
De nationalité française et espagnole, il a suivi des études universitaires en Espagnol et civilisation Sud-américaine. De 2008 à 2010 il a rejoint le Chili afin de partager du temps avec la famille qu’il avait retrouvée en 2003. Depuis, concentré sur l’histoire et la mémoire de l’Espagne, il a créé l’association « Ateneo du Narbonnais » afin de faire connaître la culture ibérique.
Yvan Hurtado interviendra à l’issue de la projection du film Santiago-Italia de Nanni Moretti.
SYLVIE JOUVERT
Sur l’écran noir de ses nuits blanches, Sylvie Jouvert rêve depuis longtemps de faire « brûler les planches françaises et provinciales » à de grands acteurs et réalisateurs italiens en émergence. Du festival d’Alès Itinérances (dont elle est un modeste rouage) à la Mostra de Venise qu’elle parcourt depuis plus de 20 ans grâce à la FCCM, elle se veut passeuse d’enthousiasmes et de coups de cœurs, puisés aussi dans quelques fêtes de cinéma locales (Cinemed, Traversées …). Rêve enfin exaucé grâce à cette magnifique collaboration avec la Rencontre de Pézenas !
LAURENCE KIRSCH
Laurence Kirsch a réalisé une quinzaine de documentaires en région Occitanie. Elle est chargée de cours en cinéma à la faculté Paul Valéry de Montpellier où elle accompagne depuis 2007 les étudiants à la réalisation de films documentaires.
Elle est intervenante au lycée Jean-Moulin de Pézenas dans la section cinéma-audiovisuel. Elle anime également des ateliers cinéma avec les jeunes du Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile de Béziers.
Laurence Kirsch a fait le choix de travailler dans la lenteur afin que puisse se dessiner ce que l’urgence ne peut saisir. Elle s’approche au plus près des personnes et des situations pour capter avec lenteur et patience des parcours de vie qui, d’individuels, conduisent à l’universel et au collectif.
JULIEN PAOLINI
Né d’une mère française et d’un père italien, Julien Paolini débarque de sa Toscane natale en banlieue parisienne. Son parcours d’autodidacte passe par la littérature, puis l’écriture et la réalisation d’une série de courts-métrages de genre, tournés entre la France, l’Afrique et les USA et qui font le tour des festivals.
Finaliste du Prix du Scénario Sopadin pour son premier scénario, Conduite Nocturne, son exploration du monde d’aujourd’hui à travers le film de genre l’a porté à adapter J’irai cracher sur vos tombes avec la Cohérie Boris Vian en Algérie française, ou encore à développer la série Le Doute pour Arte sur l’univers sectaire. Il est selectionné au Festival International du Scénario de Valence en 2020 et 2021.
Son premier long-métrage en tant que réalisateur, Amare Amaro, relecture d’Antigone de Sophocle dans la Sicile contemporaine, remporte le Grand Prix Polar de Cognac. Salué par la critique à sa sortie, le film a été sélectionné au Festival de Taormina et au VIFF de Vancouver. Il vient de tourner son deuxième long, Karmapolice, un film noir psychologique dans le quartier africain de Château Rouge. Auteur de mots autant que d’images, Julien Paolini a réalisé plus d’une centaine de clips vidéos et de publicités.
LUISA PRUDENTINO
Luisa Prudentino est enseignante-chercheuse, spécialiste du cinéma chinois.
Auteure de nombreux articles et essais sur le sujet, en 2003, elle publie Le regard des ombres, son premier ouvrage entièrement consacré au cinéma chinois contemporain.
Aujourd’hui elle organise de nombreux festivals et colloques sur le cinéma asiatique et comparé et enseigne, entre autres, à l’INALCO (Paris) et à l’Institut de Sciences Po au Havre.
De nationalité italienne, elle est consultante pour des festivals consacrés au cinéma italien. Elle a étudié plus particulièrement la relation entre les grandes villes italiennes et le cinéma que celles- ci inspirent.
MIREILLE ROUSSEAU
« La lumière s’éteignit. Suzanne se sentit désormais invisible, invincible et se mit à pleurer de bonheur. C’était l’oasis, la salle noire de l’après-midi […] la grande nuit égalitaire du cinéma, plus vraie que la vraie nuit […], la nuit choisie, ouverte à tous, offerte à tous… »
Partageant pleinement l’émotion de la spectatrice du roman de Marguerite Duras « Le Barrage contre le Pacifique », Mireille Rousseau, Présidente du Centre culturel italien Dante Alighieri de Montpellier, fréquente assidument les salles obscures occitanes, mais aussi des festivals tels que Annecy cinéma italien, Cinemed, Auch, Itinérances et bien sûr, LA MOSTRA di VENEZIA … festival iconique s’il en est ; elle représente également depuis plusieurs années CINECO, une association régionale de cinéma itinérant.
Entourée d’une équipe dynamique composée de salariés, de bénévoles et d’étudiants Erasmus italiens, elle est très heureuse de voir le Centre culturel italien de Montpellier associé au Festival de cinéma de Pézenas pour son année italienne.
IDIR SERGHINE
Idir Serghine suit d’abord des études de philosophie puis s’essaie quelques temps au journalisme.
Multipliant les expériences professionnelles (script-doctoring, éducation à l’image, etc..), il réalise plusieurs moyens-métrages de fiction sélectionnés dans divers festivals et diffusés sur les chaînes nationales (France 2, TV5).
En 2018, creusant sa passion pour les récits, il tient une chronique au sein du mensuel SOFILM sur les blockbusters. La même année, il termine son nouveau moyen-métrage Cross. Acheté par ARTE, le film est primé au festival du cinéma de Brive.
Co-président de l’ACID, il développe aujourd’hui de nombreux projets.
Filmographie :
2018 – Cross – cm
2014 – Ce Monde ancien – cm
2008 – Le Funambule – cm
2008 – Vous n’aurez pas L’Alsace et La Lorraine – cm
2004 – Issa – cm
2003 – Journal Intime de Luc Mallet – cm