PRÉSENTATION
La Fédération des ciné-clubs de la Méditerranée (FCCM) est une association (Loi 1901) d’éducation populaire. Elle est agréée par le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée et par le Ministère de la Jeunesse et Sport. Elle est habilitée à diffuser la culture par le film. Elle regroupe des ciné-clubs situés sur tout le territoire national. Le siège social de l’association est à Béziers.
BUTS
La FCCM vise à promouvoir :
— l’art cinématographique comme outil de lien social, de citoyenneté, de développement de l’individu, d’interrogation sur le monde, sur l’être humain, sur soi-même ;
— un certain cinéma qui instille le doute sur les certitudes du présent. Ce doute qui sape nos idées toutes faites, nous interroge, nous aide à nous construire, à nous rendre meilleurs.
Et donc, les objectifs sont de :
— promouvoir l’art cinématographique et plus spécifiquement des œuvres de qualité, récentes ou du patrimoine ;
— défendre un cinéma qui est peu programmé en exploitation commerciale ;
— amener le cinéma là où il n’existe pas : dans les villages, les quartiers, les écoles (de la maternelle à l’université), dans la rue, les hôpitaux, les prisons, etc ;
— permettre à des publics variés de « rencontrer des films » de toutes les cultures du monde ;
— former le public par des présentations et débats contribuant à la connaissance des œuvres et des moyens d’expression de cet art ;
— participer à la survie d’un cinéma qui demande à être accompagné ;
— tendre à mettre en valeur humanisme et citoyenneté.
ACTIONS
— la FCCM soutien les ciné-clubs par l’offre d’un service personnalisé. Elle guide les ciné-clubs dans la mise au point de leur programmation annuelle, et, éventuellement dans la mise au point de manifestations thématiques ponctuelles. Elle assure la réservation des films auprès des ayants droits et leur acheminement. Pour chaque film programmé, elle fournit une documentation aux animateurs des ciné-clubs ;
— la FCCM est membre de la Coordination des fédérations de ciné-clubs (COFECIC) qui regroupe les deux fédérations françaises de ciné-clubs ;
— la FCCM, par l’intermédiaire de la COFECIC achète les droits non commerciaux de films. Ces films sont proposés aux ciné-clubs à des tarifs abordables ;
— la FCCM négocie en faveur de ses ciné-clubs les meilleurs tarifs de location ;
— la FCCM organise la Rencontre cinématographique de Pézenas, depuis 1962. Chaque année, durant la première semaine des vacances scolaires de février, La Rencontre se consacre à la cinématographie soit d’un pays soit d’un réalisateur. Elle propose également des documentaires, des courts métrages et des hommages. Dans l’esprit ciné-club, les 53 séances sont présentées et suivies d’une discussion entre le public et les invités — une dizaine chaque année ;
— la FCCM est membre du collectif Regard sur le cinéma algérien et à ce titre propose des films algériens, des invités dans le cadre de cette manifestation annuelle ;
— la FCCM offre une formation à la présentation de film avec le concours de membres des ciné-clubs ;
— la FCCM travaille en partenariat et en réseau avec les collectivités, les organismes culturels, les associations dont les objectifs culturels rejoignent les siens ;
— la FCCM organise deux séjours cinéphiles chaque année : l’un en mars, à Toulouse, au Cinélatino, Rencontres de Toulouse ; l’autre en septembre, à Venise, à la Mostra.
HISTORIQUE DE LA FCCM
L’histoire de la Fédération des ciné-clubs de la Méditerranée (FCCM) est celle d’un combat contre toutes les entraves à la liberté de connaissance et d’expression.
Lorsque la Fédération française des ciné-clubs a dû mettre fin à ses activités en 1989, de nombreux animateurs n’ont pas voulu abandonner le mouvement ciné-club, convaincus du rôle fondateur que celui-ci a joué dans l’élaboration de la politique culturelle de notre pays en faveur du cinéma. Rejoints et soutenus par d’autres responsables de structures et de festivals, ces défenseurs de l’engagement associatif ont résisté et se sont organisés en fédération, créant la FCCM.
À ce jour, la richesse et la diversité des actions menées par la FCCM prouvent que les animateurs ont eu raison d’avoir pérennisé ce mouvement d’éducation populaire habilité à diffuser la culture — ou plutôt — les cultures, par le film.